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Histoire de l'airsoft

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Histoire de l'airsoft Empty Histoire de l'airsoft

Message  chris Jeu 24 Mar - 18:19

L'histoire de l'Airsoft

A l'origine, Airsoft désigne les répliques d’arme (Airsoft gun) propulsant par gaz ou air comprimé des billes de 6 mm ou 8 mm variant de 0,12 g à 0,43 g, en rafale ou au coup par coup. À l'origine conçu pour le tir sur cible ou la collection, des passionnés ont eu l'idée d'utiliser ces répliques dans une activité ludique opposant, en général, deux équipes dont les joueurs sont munis d'une protection oculaire (obligatoire) et d’une ou plusieurs répliques. En l'absence de marque (les billes sont rigides et ne contiennent aucun colorant), le jeu repose uniquement sur le fairplay

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale le Japon avec sa nouvelle constitution réglemente la possession des armes à feu pour la population civile. La règlementation est tellement stricte qu'il est pour ainsi dire impossible d'avoir une arme a feu chez soi et encore moins une arme de guerre dans un but de collection, y compris les armes neutralisées, qui sont au demeurant les plus chères au monde, la neutralisation coûtant souvent 5 fois le prix de l'arme en elle-même.

Vers le milieu des années 1970 et en respectant les lois japonaises, imposant l'impossibilité de transformation d'un objet en arme a feu, des techniciens et ingénieurs débutent la transformation, voire la fabrication, de ces répliques d'armes inertes en répliques d'armes pouvant tirer des projectiles, non dangereux, le tout utilisant de l'air comprimé. Le choix se porte alors immédiatement sur les billes de 6 millimètres.

A cause de la loi japonaise ces "lanceurs" ne peuvent pas développer plus de 2 joules en sortie de canon.

Au vu de l'engouement de certains pour beaucoup de ces "lanceurs répliques d'armes", qui ont les mêmes fonctionnalités que les vrais armes, des jeux opposants 2 équipes voient le jour sous le nom de Survival Game ou Wargame. Les répliques prennent alors le nom d'Airsoft guns.

Des ingénieurs forts connus encore aujourd'hui sont issus de cette époque, tel Tanio Kobayashi.

En 1962, ils ont eu l’idée de faire des « Model Gun ». Ces répliques exactes d’armes à feu (même échelle, même poids) permettaient soit le mouvement de culasse, soit simplement le mouvement de la gâchette et du chien, avec chargeur amovible pour les pistolets et barillet tournant pour les revolvers.

Très rapidement, ces répliques ne suffirent plus à contenter les « aficionados » : Pour répondre à la demande, les premiers pistolets à billes sont apparus. L’Airsoft était né.
Avec un fonctionnement par piston (coups par coups) et des billes de 6 mm en plastique, disponibles uniquement au Japon. En Europe, une marque italienne, depuis disparue, distribuait des pistolets à ressort contenant une vingtaine de billes en plastique injectée ; seul hic, la portée de tir était des plus ridicules.

C’est en 1983 qu’apparurent les premiers Airsoft gun dignes de ce nom, permettant un tir nettement plus précis, à une portée de 15 mètres.

1984 l’Airsoft était définitivement lancé. On voit apparaître des armes acquises par les collectionneurs et les répliques ayant le garde à main servant à armer le piston d’air, sur le même principe que le fusil à pompe. Des marques commencent à se faire un nom dans le milieu : Marui, Tanaka, WCG, Western Arms.

1985 Asahi-Fire Arms qui vit ces dernières années, sort une M-60 à air comprimé et sur tout une MG-34 avec le chargeur tambour de côté. Révolutionnaire : la contenance de l’arme est de 1’000 billes, et permet un tir en rafale, mais le container d’air est à porter sur soit. Ce système est repris pour toutes les déclinaisons du M-16. Même la Schmeisser MP-40, qui sort cette année-là en électrique, utilise le même principe.
Marui sort sa première Kalachnikov AK-74 coups par coups.

WGC est sur le déclin : L’arrivée éminente des « blow-black » signera la fin de cette marque, dont la finition des armes tout métal, reste un « must ».

1986 La loi japonaise devient plus stricte : le tout métal est prohibé. C’est l’arrivée des premiers « Blow-Back » tel que le Browning ; le container d’air se glisse dans le garde main, avec un tube de 12 billes que l’on glisse dans la culasse reculée. Cette dernière ainsi chargée se referme et après expulsion de la dernière bille, telle une vraie arme, reste ouverte.

Cette année là, Marui sort sa mitraillette Walther (reliée à une bouteille d’air comprimé) qui permet le tir en rafale. Grande première : des douilles sont fournies avec l’arme ! Une bille dans chaque douille, le tout dans le chargeur : à chaque tir la bille part et la douille est éjectée. Le résultat est des plus réalistes ! Si ce n’est le poids de l’arme et le temps de chargement de la munition.

Toujours chez Marui, sort un Uzi, toujours avec le garde main à système de pompe qui arme l’arme. Le garde main étant en métal, le poids rend l’arme très réaliste.

1987-1988 Pas de nouveauté notable, mais une plus large distribution mondiale : c’est l’avènement de l’Airsoft. Des produits nouveaux tels que le Scorpion de Marui, arme ayant dans son canon un flash (comme dans les appareils photos) qui se déclenche lorsque la bille passe dans le canon, permettant à son utilisateur de tirer des billes fluorescentes la nuit. Les Wargames de nuit sont enfin possibles.
1989 c’est la naissance des premiers Marui électriques. Pas moins de trois armes sortent cette année là. La première arrivée chez nous, fut le Fa-Mas, puis H-K MP5 et en dernier le XM-177 et M-16A1. Mais attention, sans le système « Hop-Up ».Un duel vient d’arriver dans les bancs d’essais avec le Canon Vulcain, arme créée durant la guerre du Vietnam, possédant plus tube et dont la forme rappelle la toute première mitrailleuse au monde, la Gatling. Donc, d’une part, Asahi-Fire Arms dont le Vulcain pèse 15kg400 et d’une contenance de 3000 billes (pour un prix, à l’époque, de JPY 350′000), nécessitant pour fonctionner un container d’air et un accus ; et d’autre part, Toy-Tec dont le Vulcain pèse 17 kg 400 et d’une contenance de 900 billes (avec chargeur amovible et au prix de JPY 360′000) fonctionnant avec trois batteries. Aux tests Toy-Tec s’avère plus précis, si on peut parler de précision, avec un tir de 900 billes par coup.

Timothy Dalton, qui est le nouveau James Bond, utilise un fusil à lunette WA2000 : il n’en faut pas plus pour qu’Asahi Fire Arms sorte le modèle en air soft dont le prix exorbitant de JPY 260′000 ôte toutes envies d’achats ! Mais c’est une pure beauté quant à la finition et à la précision des détails, en tous points identiques à l’original. Mais le glas a sonné pour Asahi Fire Arms : la société cesse toute activité. Certains diront sous adjonction de la loi.

Western Arms lance sa série Beretta : ils annoncent avoir acquis les droits de faire des copies conforme à l’originale, avec copyright de Beretta. Ces droits sont acquis pour certains pays, mais fait amusant, il n’y a, à ce jour, toujours aucun magasin distribuant les Western Arms en Suisse: ne serions-nous pas un marché porteur selon Western Arms ? La question est posée …

La suite, vous la connaissez : on apporte le ''HOP-UP'', et on ressort les mêmes armes avec ce système. Le Japon reprend même les anciennes armes, et, si par chance elles sont en bon état, les magasins font des offres très intéressantes pour passer à la nouvelle gamme.
C’est alors la course à la puissance ! On « customise » pour « up-grader » la puissance de son arme. A noter que, malgré les années, Marui reste toujours à la même puissance qui oscille entre 269 à 289 fps. La clientèle en demandant toujours plus, nous entrons dans une spirale infernale : augmentation de la puissance, ensuite changement de la gear-box, téflonisation des canons, et pour finir remplacement des pièces pour d’autres en métal pour obtenir une copie réellement conforme … Les vrais holsters ou « pouches » restent trop cher pour être adaptés sur les air softs, alors des fabriques voient le jour et proposent des copies conformes. Dernière nouveauté : des silencieux qui, cette fois, ne sont pas factices, atténuant nettement le bruit. Preuve en est la mallette Socom de Marui. Il n’y a désormais plus de limite …

La loi suisse a déjà posé un regard désapprobateur sur les Airsofts. L’Airsoft, ou Soft Air, a longtemps été considéré comme “sans loi”, mais depuis le 12 décembre 2008 une nouvelle loi intègre cette pratique dans la Législation sur les Armes (LArm).

2003 Le club « Larmes de Dragons », a contacté les clubs suisses romands afin de créer une « Fédération Romande d’ Airsoft » avec des statuts établis avec l’aide d’un avocat du barreau de Genève. Malgré deux réunions (l ‘une à Genève, l’autre Au Signal de Bougy), certains clubs n’ont pas jugé utile de donner suite. J’estime qu’ils sont dans l’erreur en pensant qu’en donnant une forme officielle à l’airsoft, il y a un plus grand risque d’attirer l’attention. En résumé, c’est le point de vue minimaliste du « Pas vus, Pas pris ». Bien au contraire, afin d’éviter toute étiquette « para-militaire », voir extrémiste, il nous faut nous affranchir aux yeux de la loi, qui bien qu’elle vient d’être améliorée, n’est toujours pas si clair concernant la pratique et la possession d’Airsoft.

Cependant il faut se rappeler que les marques ont énormément évolué ces dernières années, et ne cessent d’évoluer. Des marques comme Systema font depuis quelques années beaucoup parler d’elles avec des systèmes comme les PTW.
chris
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